C’est tout d’abord une sérieuse montée qui vous attend. A froid, généralement effectuée au petit matin, elle restera gravée dans les mémoires. Partir de Conques se mérite. Mais une fois la chapelle de Sainte Foy atteint, où il est d’usage de sonner la cloche, le plus dur est fait. Il reste encore un bout d’ascension pour atteindre le plateau et ses vastes étendues. Par la suite, c’est plat ou presque jusqu’à Noilhac. Une courte descente est nécessaire pour rejoindre le hameau où vous ne manquerez pas de jeter un coup d’œil à l’église et ses vitraux. Un petit chemin de croix permet de gagner à nouveau le plateau au niveau de la chapelle Saint Roch. Le point culminant du jour est vite atteint. Une table d’orientation permet de découvrir ce territoire profond qu’est l’Aveyron. Par la suite, c’est un profil globalement descendant qui ne fera que s’accentuer jusqu’à Decazeville. La sortie de cette ancienne ville minière peut surprendre. La pente est raide mais courte. Plus loin, on aperçoit à nouveau la rivière Lot que nous avions abandonnée du côté d’Estaing. Ce n’est plus qu’une formalité, pour les pèlerins qui y feront halte, de rejoindre Livinhac le Haut.
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