Après la montée matinale, c’est par un admirable sentier en balcon face au Gran Paradiso, que vous atteindrez les lacs de Nivollet où vous attendent deux refuges.
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C’est déjà le troisième jour de la traversée du Grand Paradis. La journée de la veille a laissé quelques traces. Le début de l’itinéraire sur la route menant à Pont, n’est pas pour me déplaire. Il permet un échauffement progressif sur cette portion d’un peu plus d’un kilomètre. La forte pluie de la veille a laissé place à un soleil radieux. L’échauffement terminé, on peut se lancer à l’assaut de milles mètres de dénivelés qui nous attendent. Tout d’abord en forêt, puis à travers des alpages je rejoins les bergeries partiellement en ruine de Meyes Desset. Une pause à côté d’un charmant oratoire est la bienvenue. Le soleil inonde désormais le parc du Gran Paradiso. Je poursuis l’ascension. Je croiserais deux autres bergeries celle de Meyes, puis celle de Meyes Damont. Cette dernière marque la fin des difficultés. Le spectacle peut commencer. Le vallon de Meyes forme une sorte de cirque déjà remarquable. Enserré entre les Costa des Aouillé et de la Mento, le panorama est superbe. Seuls les sifflets de quelques marmottes troublent un silence reposant. Je m’engage sur le sentier numéro 9 qui s’oriente vers le sud. Cet itinéraire en balcon face au sommet du grand Paradis est exceptionnel. Les pauses photos sont nombreuses tant le spectacle est beau. Aux jumelles, je détaille la voie normale et le glacier menant au Grand Paradis. C’est sûr, je reviendrais pour tenter les 4061 mètres de ce sommet réputé facile chez les alpinistes. Pour le moment, je poursuis ma route vers le col de Nivolet. Alors que jusqu’à présent j’étais seul ou presque, voici que je croise un nombre innombrable de personnes. Je comprends en arrivant au refuge de Savoia. Une route goudronnée permet aux moins sportifs de venir, en véhicule depuis la région du Piémont tout proche, contempler le spectacle. Loin de me dérouter, je m’allège de mon sac que je laisse au refuge, puis je file au-dessus du col Nivolet. La journée était déjà magique, mais la vue vers le Piémont et les sommets frontaliers avec la France est magique. Je dénombre en contre-bas une dizaine de lac. Posé sur un rocher, je ne me lasse pas de ce tableau dont les couleurs changent au fur et à mesure de l’avancée du soleil. L’heure tardive me rappelle qu’il temps de regagner le refuge et son repas du soir bienfaiteur.
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