La via Podiensis joue un peu aux montagnes Russes sur cette étape du Saint Jacques de Compostelle. Après la première montée, n’oubliez pas de vous retourner pour admirer au loin le village de Lauzerte. Pigonniers et chapelles, tout comme vignes et vergers se succèdent. Certains feront étapes à Durfort-Lacapelette coupant ainsi la journée, pour réserver du temps le lendemain à la visite de Moissac.
Moissac, constituée en bourg monastique, s’est sans doute développée à l’ombre de la grande abbaye Saint-Pierre dont la légende nous dit qu’elle fut fondée par le roi Clovis.
Du Moyen-âge à nos jours, la ville est une halte incontournable sur la Via Podiensis, essentiellement pour son église abbatiale et son magnifique cloître, deux chefs-d’oeuvre d’art roman classés au Patrimoine Mondial par l’Unesco.
L’abbatiale Saint-Pierre
L’église abbatiale fue achevée et consacrée en 1063, puis sera agrandie au début du XIIème siècle, notamment grâce à l’ajout d’un porche-clocher avec un vestibule et un portail ouest.
Le grand cloître roman fut quant à lui achevé autour de 1100, mondialement célèbre pour ses sculptures… ce sont 76 châpiteaux, dont une cinquantaine évoquant des épisodes de la Bible ou de la vie des saints, sculptés sur la corbeille. Les apôtres forment les piliers d’angle du cloître ; on distingue notamment Saint-Jacques sur le pilier nord-ouest du cloître
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