Accès à la randonnée Le Colorado Provençal
Depuis Apt empruntyer la route D22 en direction de Rustrel. 10 kilomètres plus loin, continuer sur la D22 vers Banon. Le parking (5 euros) est situé à 500 mètres sur votre droite.
Itinéraire de la randonnée Le Colorado Provençal
La randonnée débute depuis le parking (payant). Devant le panneau orange, prendre le circuit numéro un en contrebas du parking. Une fois le cours d’eau de la Doa atteint, emprunter la piste face à vous (GR6). L’incroyable cirque du Barriès est atteint après seulement 500 mètres. Nous pouvons y voir les premiers affleurements d’ocre. Abandonner le GR6 pour un sentier sur votre droite. 150 plus loin, filer à nouveau sur un sentier à droite. Des marques vertes viennent compléter les panneaux du circuit numéro un. Par la suite prendre encore une fois à droite. S’en suit une courte descente menant au ravin des Sigargues. Dans le creux du ravin, s’orienter vers le nord (vers la droite), puis continuer à gauche en suivant les marques blanches, pour atteindre le site du Désert Blanc. Des anciens rails où convoyaient des wagons chargés d’ocre à l’état brut sont encore visibles.
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Carte de la randonnée Le Colorado Provençal
Vidéo de la randonnée
En savoir plus sur le Colorado Provençal :
Le Colorado provençal, appelé parfois le Colorado de Rustrel, est une anomalie à plus d'un titre ! Tout d'abord il s'agit d'une anomalie géologique en Provence. Ensuite, parce que sans cette anomalie, l'histoire de l'épopée industrielle de l'ocre n'aurait pu s'écrire. Une forme de commensalisme en quelque sorte ... L'histoire de ce site débute il y a 100 millions d'années lors de l'approfondissement général du bassin. Au-dessus de marnes grises, se déposent des sables et des grès verts contenant de petits grains de glauconie, un minéral proche des argiles et formé dans un bassin peu profond en voie de comblement. Les différents mouvements tectoniques vont révéler par endroit quelques affleurements d’ocre visibles aujourd'hui. L'épopée ocrière débute vers 1780. Un habitant de Roussillon découvre qu'il est possible après traitement d'élaborer des teintes inaltérables avec ces sols rouges et jaunes. L'exploitation peut démarrer et l'exportation se fait dans le monde entier via Marseille où la matière est amenée à dos de mulets. Et tout s'accélère avec l'arrivée du chemin de fer à Apt. Plusieurs exploitations d'ocre voient le jour et l'on peut voir encore aujourd'hui les vestiges de cette époque glorieuse. Tout prendra presque fin avec l'arrivée dans les années 1950, des premiers colorants chimiques. Plusieurs étapes étaient nécessaires afin d'obtenir le produit final. L'extraction de la matière première soit dans des carrières à ciel ouvert, soit dans des mines. L'acheminement soit à dos de mulets ou sur des chariots sur rail que l'on peut encore apercevoir ici ou là. Le lavage qui permet d'extraire l'ocre par un système ingénieux de rigoles avec des filtres retenant les sables les plus grossiers. L'eau et l'ocre étaient ensuite amenés dans des bassins de décantation. La décantation et le séchage : la nuit, l'ocre se déposait au fond du bassin puis au petit matin l'ocrier libérait l'eau pour ne conserver que la matière première. Après plusieurs cycles, l'épaisseur de l'ocre atteignait 40 cm et intervenait le séchage naturel grâce au soleil et au vent. Taillé en briquette, l'ocre était amené à l'usine pour la partie la plus délicate, la cuisson. En fonction des températures de cuisson il était possible d'obtenir une riche palette de teintes prêtes à être exportée. Les carrières d'ocre de Roussillon, les mines de Gargas ou le Colorado Provençal de Rustrel, attirent chaque année des milliers de visiteurs.
Le topo de randonnée Eskapad, vous propose de découvrir ce site unique en Provence.
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